Koma Animal Machine
Nombre de messages : 1477 Age : 37 Localisation : jours étranges Date d'inscription : 26/11/2005
| Sujet: Litterature musicale Mar 10 Avr - 19:09 | |
| Topic de présentation des livres plus mieux sur la musique, rock, rap, metal, culture, business, bref, les livres traitant de tout ce qui sort d'un ampli. ctaprèm, quelques achats pour les mois à venir : - Citation :
Les rastas ont une très grande influence culturelle et sociale, et pourtant ils ne représentent que 10 % de la population jamaïcaine ! Comment cette poignée d'hommes, venue d'une petite île des Caraïbes, a-t-elle pu autant pénétrer nos cultures et marquer nos vies ? " Cette musique n'est pas un divertissement, c'est l'école de la sagesse, de la connaissance et de la compréhension ", affirme Peter Tosh. Rasta et Reggae ont convergé l'un vers l'autre. Le rasta a choisi son arme, le reggae a choisi son âme. Du berceau africain dans lequel il a puisé ses rythmes aux ghettos de Kingston, le reggae a su évolué avec nos sociétés pour s'engager dans de nouveaux combats à travers la planète. En compagnie des protagonistes de la scène musicale française ou internationale, ce récit propose une balade autour de la plus nonchalante et rebelle des musiques. - Citation :
- Please Kill Me est le fruit (vénéneux) de centaines d’heures d’entretien avec ceux qui ont animé l’un des mouvements culturels et musicaux les plus détonants de la fin du vingtième siècle, le punk-rock américain. Réalisé sous forme de montage nerveux, extrêmement vivant et souvent impitoyablement drôle ou tragique, ce livre où c’est rarement pour s’accorder que les voix se répondent nous offre une plongée incroyable dans la vie quotidienne pleine de bruit et de fureur, de drogues, de catastrophes, de sexe et de poésie (parfois) du Velvet Underground, des Stooges d’Iggy Pop, du MC5, des New York Dolls et des Heartbreakers de Johnny Thunders, de Patti Smith, de Television, des Ramones, de Blondie et de dizaines d’autres. Avec leur gouaille et leur verve redoutables ou leur humour pince-sans-rire, ce sont eux-mêmes qui ressuscitent pour nous les anecdotes les plus délirantes des différentes époques de leur vie, font revivre personnages attachants et/ou détestables, (avec des scènes d’anthologie à tous les chapitres) à tel point qu’on a l’impression de partager avec eux ce quotidien insensé de galères en tout genre, qu’on étouffe de rire à l’évocation des frasques d’Iggy Pop déchaîné ou d’un impayable Dee Dee Ramone ou qu’on ravale ses larmes à celle de la fin calamiteuse d’un Johnny Thunders ou d’un Jerry Nolan. L’enchaînement irrévérencieux des points de vue provoque des effets comiques souvent irrésistibles, puisque ici, comme l’indique le sous-titre, aucune censure n’a cours : les amitiés indéfectibles côtoient les antipathies persistantes et les amours explosives (Connie et Dee Dee, Sid et Nancy), mais personne ne semble avoir la moindre honte à dévoiler ce qui
fut bien souvent un mode de vie extrême, disons extrêmement rock’n’roll, moins centré sur l’image que la scène anglaise du même nom et dédié avant tout à une certaine forme d’innocence paradoxale, refusant aussi bien les idéaux peace and love éculés des années 60 que la culture de l’argent-roi qui se profilait avec l’arrivée des années 80, mais une innocence qui verse un lourd tribut à ses excès (overdoses, coups de couteau, prostitution) et manipule la dérision comme une arme de destruction massive. Please Kill Me se lit comme un roman à plusieurs voix, rapide à couper le souffle comme une chanson des Ramones. - Citation :
- Pendant 1976 et 1977, le punk a rassemblé des stylistes originaires de banlieue, des victimes de Bowie, des adolescents fugueurs, des radicaux endurcis des années 60, des gays hommes et femmes, des artistes, des poupées de discothèque, des criminels, des drogués, des prostituées de toutes les confessions, des hooligans, des intellectuels, des obsédés du gros beat, des parias de toutes les classes sociales. Ce n'étaient pas seulement les groupes en eux-mêmes : le pouvoir qu'ils avaient venait de leur public. Le punk ne reproduisait pas les modes dominantes des beaufs : le sexe hérétique et la politique du genre étaient les clefs de son impact original. Soudain, vous n'aviez plus à rester seul. Vous vous immergiez. Vous preniez du bon temps en passant un mauvais moment. Vous étiez plein de poison. Vous attaquiez la génération de la Seconde Guerre mondiale : tout ce qu'ils ne pouvaient pas exprimer, vous le leur jetiez au visage, la lèvre supérieure bien raide laissant place à un regard vide et un geste violent. " Donnez-nous la Troisième Guerre mondiale que nous puissions revivre. " C'étaient des trucs durs, qui disaient à l'Angleterre ce qu'elle ne voulait pas entendre. Le punk exigeait une implication que beaucoup de fans de la pop et autres obsédés n'étaient pas prêts à assumer ; et, en vérité, les dangers d'une telle esthétique sombre commencèrent à s'exprimer en nombres de morts, en dépendance aux drogues, en cynisme - un nuage noir qui en a hanté beaucoup depuis. Il y avait cet horrible élan vers la destruction tête la première, conscient de lui-même : " vous pouvez toujours dire ", chantaient les San Francisco Sleepers, " si vous allez en enfer ".
Jon Savage
- Citation :
- Rip It Up and Start Again (Déchire tout et recommence, titre d’une chanson du groupe Orange Juice) raconte l’histoire de la musique “post-punk” entre 1978 et 1984, soit entre la séparation des Sex Pistols et l’explosion de MTV, que représentent des artistes comme PiL, Devo, Joy Division, les Talking Heads, Gang of Four ou Cabaret Voltaire. C’est l’histoire d’une Angleterre où émerge, après la tornade de 1977, une multitude de groupes qui, bien que bouleversés par le projet punk, veulent à tout prix s’écarter du chemin “rétro-rock” trop rapidement pris par les grands groupes du genre, pour s’ouvrir aux musiques noires et électroniques. C’est aussi l’histoire de villes américaines en résistance, New-York, San Francisco ou Cleveland, où les musiciens viennent bien souvent des milieux artistiques d’avant-garde et envisagent leur travail comme un instrument de lutte contre l’idéologie culturelle et esthétique qui domine leur pays. Ce sont des groupes qui, des deux côtés de l’Atlantique, jouent le jeu de l’expérimentation aussi bien sonore que graphique, vestimentaire, théorique, voire économique lorsqu’ils en viennent à prendre un virage pop. C’est d’ailleurs autour de ce crucial problème du “compromis” commercial que s’articule Rip It Up and Start Again. La première partie intitulée “Post-Punk” retrace l’itinéraire de groupes adeptes d’innovation radicale, mais aussi des labels indépendants, tel l’emblématique Rough Trade, tenus par des producteurs aussi géniaux et furieux que Martin Hannett (Factory Records) ou encore Brian Eno. La deuxième analyse la “New Pop”, qui voit les groupes s’orienter vers des sphères moins austères, plus dansantes ou plus spectaculaires. C’est l’époque qui consacre le succès de formations aussi diverses que Madness, Human League, Siouxsie & The Banshees, New Order ou Frankie Goes To Hollywood. C’est le passage de la modernité à la post-modernité, de l’indignation à l’ironie, de la rigueur au plaisir.
- Citation :
Toute sa vie, il a joué avec le feu, déchaîné les foules, mais c’est sa mort prématurée dans des circonstances mal élucidées et ses funérailles secrètes à Paris qui font entrer Jim Morrison dans le panthéon des stars maudites et mythiques. C’était à la fois un chanteur, un philosophe, un poète, un délinquant, un homme brillant et obsessionnel en quête de vérité, et qui rejetait toute forme d’autorité. Dans cette biographie de référence, il est raconté par ceux qui l’ont connu et aimé. Les auteurs décrivent sa vie au jour le jour, dévoilant un Morrison intime et inédit. De son adolescence tumultueuse jusqu’à l’ascension irrésistible des Doors et la chute finale, il est peint dans toute sa complexité.
Voilà trente-cinq ans que le chanteur mythique est mort, et sa légende est plus vivante que jamais. À l’occasion de cet anniversaire, son éditeur américain réédite sa biographie et « Pavillons poche » publie pour la première fois ce document d’exception, best-seller à sa sortie en 1980, et remis à l’honneur par le film d’Oliver Stone, The Doors, qu’il inspira. | |
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